Si beaucoup considèrent qu’il n’y a pas de problème s’il n’y a pas de solution, je suis plutôt tenté de dire qu’il n’y a pas de problème s’il n’y a pas plusieurs solutions, le véritable problème résidant dans le choix de la solution et non dans la solution elle même (appelé dans certaines peuplade primitive : l’embarra du choix).

Pour illustrer ce propos voilà que ce matin je reçoit un courriel, de mon très cher, et par conséquent ô combien précieux admin système :

Salut,
Question : as-tu nécessairement besoin d’un portable comme outils de travail, ou l’option poste fixe te convient également ?
Pour info, on va récupérer pas mal de portables, au cas où le tien flancherait, on te le remplacerai par un autre, sauf si tu préfère avoir un PC.

Il faut avouer que je ne n’étais pas prêt à affronter ce type de question dès un lundi matin.
En fin de semaine, après avoir subit un lavage de cerveau par force d’absorption massive d’une foultitudes d’articles concernant les principes d’authentification REST normalisés ou les différentes implémentation d’un DSL en scala, c’eut été possible ! Mais là, mettez-vous un peu à ma place, lundi matin, cerveau disponible, la question devient bien trop complexe pour aborder un sujet de ce type aussi brutalement.

Alors certes, cela n’enlève rien à la qualité intrinsèque de la question, qui amène son lot de réflexions et par conséquent son lot de souffrances(1).
Pour commencer je dirai, merci, merci de poser cette question, car, et je l’affirme bien haut, qui de nos jours se souci de savoir le oui, le non du mal-être portablesque au sein d’une entreprise ? Hein qui ?
Alors, et c’est un alors humble et circonspect, sans culpabilité ni honte d’un quelconque asservissement au pouvoir de censure perfide mouvant au cœur d’un système de sousveillance dont les réseaux sociaux ne sont que la face caché de bloomberg.
N’ayont pas peur des mots cette question, “poste fixe ou portable ?” est du même acabit(2) que “Windows ou Mac OS ?”, “Débian ou BSD ?”, “Marvin l’android(3) ou RD2D ?” !
Bon j’admets qu’il est plus opportun de comparer Marvin à C-3PO et non R2D2 mais ne cherchez pas à éluder la question ici point de langue de bois, surtout sur un sujet aussi déterminant pour l’avenir de l’humanité !

Revenons un peu à ce choix : PC fixe / portable. Tenter de répondre à la question par des mises en relation simplistes de type : Portabilité / puissance, ou pavé numérique / souris tactile, clavier rétro-éclairé / porte gobelet… serait une aberration(4) dans noter monde moderne, non ici nous allons élever le débat, nous baser sur des faits plutôt que sur des on-dits !

Et les faits les voici :
Les chiffres :
– Un “ordinateur fixe” est composé de 14 lettres, pour une valeur totale de 169 soit 10101001 en binaire.
– Un “ordinateur portable” est composé de 18 lettres, pour une valeur totale de 215 soit 11010111 en binaire.

Les origines :
– le terme “fixe” du latin fixus qui est le participe passé adjectivé de figo.
– le terme “portable” du latin portare qui est l’infinitif actif du présent indicatif de portō.

Nous avons donc maintenant tous les éléments en main pour choisir sereinement.
Concernant les chiffres tout le monde aura vite aperçu le lien entre l’ordinateur fixe et 42 ! Non vous ne voyez pas c’est flagrant pourtant ; 42 en binaire c’est 101010 on ajoute juste un 0 et un 1 pour obtenir 169 drôle de coïncidence non ? L’ordinateur fixe à donc un bon avantage en ce domaine même si avec le 215 nous pourrions envisager 21 / .5 ce qui nous donnerai 42 mais c’est un peu trop capilotracté pour être crédible.

Attaquons nous maintenant aux origines de chacun de ces termes fixe et portable.
Fixus est un participe passé adjectivé de figo… ça laisse songeur, bon personne n’étant capable d’expliquer ce qu’est un participe passé adjectivé cela nous laisse avec les figues, ça se mange c’est très bon… pourquoi pas.
Portable quant à lui est un infinitif actif du présent indicatif de portō… qui à suivi ? personnellement j’ai lâché à actif en revanche nous avons ici un peu de porto, même si le rhum est meilleur nous avons là une complémentarité remarquable entre les figues et le porto, c’est délicieux !!

Donc, et c’est la seule conclusion logique, nous sommes obligé de choisir un ordinateur portixe, alliance naturelle du pire des deux solutions.

La démonstration par l’image d’ici quelques jours…

———————-
Notes de bas de page :
(1) Nous y reviendrons dans un prochain article.
(2) Acabit : ne désigne en aucun cas un bit de signe porté par un acarien, les tapisnateurs n’ont pas encore été découvert !
(3) Marvin l’android paranoïde : pour les incultes pour qui 42 n’est qu’un nombre carréïque (dont le premier chiffre est composé du carré du second) ressaisissez-vous et lisez le routard galactique.
(4) abberation : la bible se vend moins bien qu’avant…